martedì 28 aprile 2009

ANSELMI ARTE NORDEST

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3 commenti:

  1. Art that makes you smile by Franco Anselmi
    'Art that makes you smile'

    That is for me the oneliner that corresponds to to works of my friend Franco Anselmi from Vittorio Veneto in Italy.
    Franco creates simple human and animal forms combined with intense colors and combinations of warm colors in an attractive scenery. The most attractive are the uniquely humorous Anselmi cats and owls. These animals behave like humans in their best or worst way.

    Sometimes you can discover some degree of well thought surrealism. Owls are for me the most interesting animals on erath and Franco portrayes them in a very great way that expresses the wisedom of this creature. it is like the owl controls the scenery in which the cats, horses and humans sometimes lose the control. Thank God at the end there is the owl who brings balance again.

    Anselmi now for years is an international recognized artist and he deserves it. He has the power to make your day with his:

    'Art that makes you smile'

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  2. Extrait de « I giudizi di Sgarbi »

    Critique :

    Franco Anselmi est un artiste doué de deux grandes qualités : une préciosité certaine dans la pose des couleurs et une veine ludique apportant gaieté et amusement. Chez lui, la pose de la couleur n’est pas un geste quelconque, mais le résultat d’une instinctivité prévoyante, d’une capacité de projet qui laisse toutefois libre cours à l’inspiration du moment. L’art contemporain justifie trop souvent sa raison d’être par la diffusion de messages engagés. Franco Anselmi, bien au contraire, nous transmet toute la joie sérieuse de l’enfance grâce à sa capacité d’évoquer des images venant tout droit des contes de fées et de concrétiser les rêves.
    Franco Anselmi est un peintre qui se distingue sur la scène contemporaine par son refus courageux de se laisser tenter par la philosophie ou la sociologie, comme trop de ses collègues. Ses tableaux nous conduisent dans un monde animal peuplé de chats guerriers cocasses, de minets borgnes un peu ivres devant une bouteille qui les aide à noyer dieu sait quel chagrin, ou encore de chouettes et de hiboux enjoués et inoffensifs. Le zoo amusant de Franco Anselmi a pour personnages des animaux gros sans être grossiers, tels que les éléphants, auxquels s’opposent des chevaux qui semblent un peu fous. Cet univers est également peuplé de jongleurs moustachus, style années trente, de dames aux chapeaux et même de Vierges à l’enfant, qui s’entremêlent dans un imaginaire pseudo-cubiste. Franco Anselmi est un poète du quotidien ; il observe le monde qui l’entoure et finit par le récrire d’une manière poétique, comme s’il récapitulait au fond de lui-même, pour la première fois, l’alphabet de la vie.
    Que ce soit par le biais d’animaux ou de jongleurs plongés dans un paysage impossible, Franco Anselmi parvient à nous entraîner par la main et avec agrément dans un monde bidimensionnel et extrêmement coloré. La caractéristique commune aux représentations humaines et animales de cet artiste est d’avoir presque toujours un seul œil, une semi-cécité à laquelle n’échappent guère que les hiboux, peut-être en vertu du fait qu’ils vivent la nuit et sont donc plus proches du monde onirique.
    Pour tous les autres – femmes, hommes, chevaux, chats, tortues ou iguanes – cet œil solitaire se veut un clin d’œil sympathique, tout en reflétant peut-être notre incapacité de distinguer le vrai du faux. Le monde de Franco Anselmi est un monde mystérieux et archaïque, capable de nous enchanter, dans ses petits bourgs moyenâgeux, silencieux et métaphysiques, où le féérique se mêle à l’historique. Ailleurs, l’artiste va même jusqu’à évoquer les traits saillants de l’Egypte ancienne et de la symbolique aztèque, ce qui rappelle, dans ces deux derniers cas, des pièces archéologiques. C’est par un assemblage de tous ces éléments que Franco Anselmi réussit à créer, sans la moindre agressivité, un décor généralement vif et explosif. Ses œuvres se développent sur un manque de profondeur spatiale bien entendu volontaire, qui naît d’une étude approfondie de l’art médiéval et de son espace non-perspectif et nous fait retrouver dans ses tableaux – au-delà de l’ironie évidente qui en ressort, comme pour nous avertir de ne pas le prendre trop au sérieux – une réinterprétation précise de l’art grotesque et une culture particulièrement ancrée dans la tradition italienne de la peinture à fresque d’avant la Renaissance. Le souvenir de l’art byzantin, en particulier, semble avoir en quelque sorte bloqué les images de Franco Anselmi, en congelant la gestualité des personnages qui y sont représentés. Fort d’une culture incontestable, cet artiste s’est aussi essayé à l’art du lointain Orient, dont s’inspirent certains de ses traits graphiques et calligraphiques. Dans cet horror vacui, qui le conduit à ne pas laisser le moindre espace libre sur la surface à fresque de ses œuvres, la profondeur et la vivacité des couleurs témoignent de la personnalité fascinante de cet artiste doté d’un talent manuel surprenant et d’une grande intelligence.

    Vittorio Sgarbi
    Extrait de « I giudizi di Sgarbi » aux éditions Mondadori

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  3. From “Sgarbi’s Judgements”

    Criticism:

    Franco Anselmi is an artist who has two gifts – distinctiveness of brushwork and a playful bent which elicits jocosity and amusement. His brushwork here is not random, it is the result of a far-sighted instinctiveness, an ability to plan which nonetheless leaves the hand free for the whim of the moment. All too often contemporary art justifies its existence by sending out messages of engagement. Franco Anselmi, on the contrary, communicates the playful seriousness of childhood through his capacity to evoke fairy-story images and give concrete form to dreams.
    Anselmi distinguishes himself on the contemporary painting scene by the courage he shows in rejecting the temptation to engage in philosophy or sociology, unlike too many of his fellows. His pictures take us into the world of animals – diverting warrior cats, tipsy one-eyed cats sitting in front of a bottle to drown who knows what sorrows, various cheery, inoffensive owls. Franco Anselmi’s amusing zoo is a stage for animals great but not gross – elephants are contrasted with dotty-looking horses. His universe is also populated by thirties-style moustachioed jugglers, hat-wearing ladies and even Madonnas with child, intertwined in pseudo-cubist imagery. Anselmi is a poet of the everyday who looks at the world surrounding him and rewrites it in poetry, as if it were the vision of someone internally recapitulating the alphabet of life.
    Whether his impossible landscapes are populated by animals or jugglers, he manages to pull us gently by the hand into a highly coloured two-dimensional world. The common feature in the human and animal figures created by the artist is that almost all of them are one-eyed. Only his owls are spared semi-blindness, perhaps because their nocturnal wakefulness puts them closer to the dreamworld. For the others – women, men, horses, cats, tortoises and iguanas – the single eye is a gentle wink, perhaps the mirror of our own inability to tell truth from falsehood.
    Anselmi’s is an arcane and archaic world with the power to bewitch us – in its silent, metaphysical medieval villages fairy-tale is intertwined with history. Some of his pictures re-evoke ancient Egyptian stylemes and Aztec symbolism. The archaeological discoveries thus evoked enable Anselmi smoothly to assemble an overall setting which is lively and explosive. His works are developed on a deliberate lack of depth. Following evident study of the lack of perspective in medieval art, his work bears the marks – apart from the obvious irony that leaps from his compositions, like a warning not to take him too seriously – of a careful revisiting of its grotesque expressions and a culture with deep roots in the pre-Renaissance Italian tradition of the fresco. The echo of Byzantine art seems to have imposed a kind of block on Anselmi’s images, freezing the gestures of the figures depicted. I would say that this highly knowledgeable artist has also raided Oriental art, from which some of his graphic and calligraphic modes derive. In his abhorrence of a vacuum, which allows him to leave not the slightest empty space on the frescoed surface of his works, in the substance of his garish colours, we find the intriguing personality of an artist of great dexterity and considerable intelligence.

    Vittorio Sgarbi

    From “Sgarbi’s Judgements”, published by Mondadori

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